Accueil A la une L’État dévoile les grandes lignes de son programme économique et social 2026–2030

L’État dévoile les grandes lignes de son programme économique et social 2026–2030

La Présidence du gouvernement a annoncé, samedi après-midi, les principaux axes du programme économique et social de l’État, à l’issue d’un conseil ministériel tenu au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri.
Selon un communiqué officiel, ce programme couvre l’ensemble des secteurs : santé, finance, éducation, sciences, industrie, énergie, jeunesse, sport, culture, administration et services publics.

Promouvoir l’emploi et améliorer le niveau de vie

Le programme repose principalement sur la promotion de l’emploi, l’amélioration du niveau de vie, le renforcement du système de protection sociale et la valorisation du capital humain. Il prévoit le développement de politiques sociales visant à instaurer davantage d’équité, tout en adoptant des mesures concrètes pour préserver le pouvoir d’achat des catégories à faibles et moyens revenus.
Il s’agit également de renforcer l’encadrement social des populations précaires et d’accompagner la création de projets générateurs de revenus.
Parmi les priorités figurent l’accélération des procédures liées à l’amélioration des revenus, le renforcement des mécanismes d’intégration économique et sociale, la création d’emplois décents, la lutte contre le travail précaire, la facilitation de l’accès au logement, l’amélioration des services publics, ainsi que la modernisation du système de sécurité sociale.
Le programme comprend aussi des réformes législatives destinées à concrétiser l’approche économique et sociale du gouvernement. Celles-ci visent à adapter le cadre légal aux défis de la prochaine étape.

Réforme du système éducatif

Une place centrale est accordée à la réforme et au développement du système éducatif, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, afin de mieux répondre aux exigences du marché du travail et d’améliorer le système de santé.
Il est aussi question de renforcer les activités culturelles et sportives, tout en stimulant l’investissement privé. L’approche adoptée repose sur la libéralisation de l’initiative privée, la diffusion de la culture entrepreneuriale, la valorisation du foncier, la modernisation des infrastructures de transport (ports, aéroports, réseau ferroviaire et routier), le développement du commerce et l’aménagement du territoire.
Le programme vise en outre à assurer la sécurité alimentaire, promouvoir l’industrie et le tourisme, numériser les services publics et protéger le tissu économique.
Il prévoit également une meilleure gestion des importations, le soutien aux exportations, la simplification des procédures douanières et l’application des lois de défense commerciale.
Le gouvernement s’engage à accélérer la transition énergétique, en augmentant la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité, afin de répondre aux défis climatiques et énergétiques. Il accorde aussi une importance particulière à la protection du littoral et au développement de l’économie circulaire.

Promouvoir le développement régional

Le programme s’appuie sur une approche de développement régional fondée sur les principes constitutionnels. Il vise à impulser une nouvelle dynamique dans les régions, en permettant à chaque échelon territorial (local, régional, district, national) de formuler ses priorités selon une méthodologie participative. Ce processus servira de base à l’élaboration du plan de développement 2026-2030. Le soutien au système des entreprises communautaires figure également parmi les priorités.

Accélérer la transition numérique

Le programme inclut la transformation numérique de l’administration, en accélérant l’interconnexion des services. La numérisation est perçue comme un levier essentiel de modernisation, favorisant la transparence, facilitant les transactions, et soutenant l’économie numérique. Elle vise aussi à encourager les initiatives des jeunes et à développer les services administratifs à distance. L’objectif est de renforcer la confiance digitale et de protéger le cyberespace national.
Enfin, la Présidence du gouvernement souligne qu’une méthodologie claire de suivi sera mise en place. Elle reposera sur des indicateurs de performance, des objectifs temporels précis et l’utilisation d’outils technologiques modernes pour assurer l’exécution des projets et surmonter les difficultés de manière proactive.

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